Le Sénégal entre dans une nouvelle ère de réflexion sur son avenir politique. Le lancement du Dialogue national initié par le Président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant important : pour la première fois, une réforme en profondeur de nos institutions est envisagée avec une participation ouverte à tous les citoyens. Un moment historique où la parole du peuple compte autant que celle des responsables politiques.
Lors de son discours inaugural, le Président Faye a insisté sur un point essentiel : les grandes réformes ne doivent pas être le monopole des élites. Toute la société doit être impliquée. Il a rappelé que le dialogue fait partie de l’ADN du Sénégal, forgé à travers les valeurs de pencoo (concertation) et diiso (solidarité), et consolidé par une conscience politique héritée de notre histoire.
En tant que chef de l’État, garant de l’unité nationale, le Président a exprimé sa volonté de rassembler, d’apaiser et de réconcilier. Il a souligné que la paix et la stabilité sont des conditions indispensables pour assurer le développement économique du pays. Pour cela, il appelle à une refonte des institutions basée sur les principes démocratiques, les libertés fondamentales et des réformes législatives et constitutionnelles fortes.
Dans un esprit d’inclusion, le gouvernement a mis en place la plateforme Jubbanti, permettant à chaque citoyen de soumettre ses idées. Résultat : plus de 13 000 propositions ont déjà été recueillies, preuve que les Sénégalaises et les Sénégalais souhaitent activement contribuer à la transformation de leur pays.
Le Dialogue national est une opportunité unique pour repenser notre avenir collectif. Le vœu du Président est clair : que les débats soient constructifs, responsables et guidés par l’intérêt supérieur de la Nation. C’est un moment pour dépasser les clivages et bâtir, ensemble, un Sénégal plus fort, plus juste et plus démocratique.
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